L’objectif : préciser les émissions de gaz à effet de serre (GES) des industries de santé et les voies de décarbonation et de résilience aux chocs énergétiques. Ces constats éclaireront les acteurs économiques et la puissance publique, en particulier sur les actions et les dispositifs susceptibles d’entraîner une décarbonation au bon rythme.
Les chaînes de valeur des industries de santé sont complexes et mondialisées. En France, elles emploient plus de 200 000 personnes pour près de 95 milliards d’euros de chiffre d’affaires dont la moitié à l’export. Pour assurer sa consommation, la France importe pour près de 50 milliards d’euros, avec un solde légèrement positif pour les médicaments et négatif pour les DM. La France exporte principalement vers l’Union européenne (UE) et les États-Unis. En revanche, si la majorité des importations provient d’entreprises européennes et américaines, la production réelle des médicaments, des DM et de leurs composants n’est pas forcément située dans les pays de cette zone.
Ce travail consiste à décrire le secteur au travers de ses flux physiques (quantités produites, kWh d’électricité consommés pour la production, litres de diesel brûlés pour le transport, etc.) pour ensuite mettre en place une méthodologie de traduction de ces flux en émissions de GES.
Pour les dispositifs médicaux, la description en flux physiques consiste à compter les matières premières impliquées dans la production, l’énergie consommée pour leur transformation, etc. Vous trouverez dans ce rapport la description de nos résultats concernant ces flux physiques et une première estimation, encore incomplète, des émissions de gaz à effet de serre associées. Le projet vise juin 2025 pour finaliser la quantification des émissions de GES et déterminer les leviers de décarbonation. Des résultats similaires sur les médicaments sont disponibles dans le rapport dédié aux médicaments qui accompagne cette publication.
https://docs.google.com/document/d/1X8w_BeQWr2dFV--O_WY25cpMNjJP0Y7ATPvKIY1OIbM/edit?pli=1&tab=t.0