Le décrochage du biofilm par le procédé Pronetron® : une nouvelle approche de la désinfection

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Résumé

Les micro-organismes adhèrent naturellement aux surfaces pour former un biofilm. Ce phénomène se produit notamment au niveau des générateurs de dialyse. Les produits habituellement utilisés pour la désinfection de ces générateurs sont de bons bactéricides mais laissent persister en surface un biofilm résiduel. Cette étude présente les résultats de l’évaluation in situ de l’efficacité anti-biofilm d’un nouveau procédé de désinfection thermochimique, le Pronetron®. Des expériences successives basées sur des séances de dialyse fictives entrecoupées de séances de désinfection ont été réalisées. Après chaque expérience, la contamination résiduelle en surface des tubulures a été comparée à celle d’une tubulure témoin non traitée, le principal paramètre de jugement étant le pourcentage de surface couverte résiduelle. Des expériences de surcontamination ont conduit au développement d’un biofilm mature et très dense en quelques jours sur la tubulure témoin (108 UFC/cm2), alors que le reste du circuit ne comportait aucune bactérie adhérente détectable après traitement par le Pronetron®. Inversement, les mêmes tubulures traitées par de l’acide peracétique ou de l’acide citrique présentaient jusqu’à 50 % de surface couverte. Le procédé Pronetron®, en agissant par décrochage de la biomasse, a permis d’éviter l’accumulation des micro-organismes sur les surfaces étudiées et représente de ce fait une excellente alternative à la désinfection classique.

Mots clés: Dialyse - Appareillage - Biofilm - Désinfection
Keywords: Dialysis - Artificial substitutes - Biofilm - Disinfection

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