Le point sur la situation épidémiologique actuelle de Staphylococcus aureus de sensibilité diminuée aux glycopeptides (vancomycine et teicoplanine) en France

Le point sur la situation épidémiologique actuelle de Staphylococcus aureus de sensibilité diminuée aux glycopeptides (vancomycine et teicoplanine) en France

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Résumé

En France, les premières souches de Staphylococcus aureus résistants à la méticilline (SAMR) et de sensibilité réduite aux glycopeptides ont été isolées dès 1992 et le premier échec thérapeutique rencontré avec la vancomycine date de 1995. Selon les données disponibles actuellement, la proportion de SAMR de sensibilité intermédiaire à la teicoplanine et à la vancomycine varie de 1 à 25 % selon les hôpitaux et les régions. Ce probléme est probablement sous-estimé notamment du fait de l’absence actuelle de consensus sur les techniques de détection. La pression de s élection au cours des dix dernières ann ées, liée à l’utilisation importante des glycopeptides et à leur prescription parfois inappropriée, favorise l’émergence et la diffusion de ces souches. La rationalisation de l’usage de ces antibiotiques est donc cruciale. De plus, une étude nationale visant à estimer précisément la proportion de souches de SAMR de sensibilité diminuée à la teicoplanine et à la vancomycine et de S. aureus de sensibilité interm édiaire devra être conduite et ces indicateurs feront l’objet d’un suivi dans le temps. Le devenir clinique des patients infectés par ces germes doit également faire l’objet d’une évaluation.

Mots clés: Antibiotiques - Résistance aux antibiotiques - Staphylococcus aureus
Keywords: Antibiotic - Antibiotic resistance - Staphylococcus aureus

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